Itinéraires graphiques #5

Exposition du 13 octobre au 16 décembre 2018

©Benoît Chailleux. La Loire, 2016

Les Itinéraires Graphiques sont une manifestation biennale qui regroupe les travaux d’artistes confirmés et de jeunes créateurs. La galerie Le Lieu accueillera trois artistes : Valérie Mréjen (Dessin et Film) et Benoît Chailleux (Photographie).

Valérie Mréjen.

bon maman
©Bonne récupération, Série Grandmas, 2017. Dessin au feutre sur papier.

GRANDMAS, est une série de dessins inspirés d’étiquettes de produits dont la marque se  rapporte à un membre de la famille.  C’est lors d’une résidence en Californie, que Valérie Mréjen a commencé à collectionner ces étiquettes: grand-mères, oncles, tantes, c’est toute une “famille recomposée” que l’on retrouve dans ces dessins nostalgiques, comme autant de chaleureux fantômes.

« Mon père prend toujours exemple sur les publicités pour nous proposer une image de la famille heureuse où les gens communiquent, rient et plaisantent en rentrant à la maison. Il voudrait qu’on lui demande ce qu’il a fait aujourd’hui, qu’on prépare un petit dîner, une jolie table et que chacun se serve en riant. »

Valérie Mréjen, Mon grand-père, 1999, ed. Allia

Leur Histoire

LEUR HISTOIRE, vidéo. Un homme et une femme dînent dans un restaurant. Leurs propos sont ponctués d’images de paysages, de villes, de routes de montagnes, de places vides, toutes tirées de cartes postales. Les phrases qu’ils s’échangent forment peut-être l’ensemble chaotique de l’histoire déjà longue qu’ils vivent ensemble. Peut-être l’un et l’autre projettent-ils ce que deviendrait entre eux une possible histoire d’amour. Peut-être chacune de ces hypothèses est-elle vraie en même temps.

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VRAIMENT, vidéo. Un homme hésite à sortir de chez lui.

Née en 1969 à Paris, est une plasticienne, photographe, romancière. Elle multiplie les moyens d’expression pour mieux explorer les possibilités du langage.

Elle développe son travail à partir d’événements du quotidien, de détails cruels et burlesques de l’existence, de souvenirs, de lieux communs ou de malentendus. Elle y mélange divers types de récits rapportés ou vécus qu’elle réécrit et réarrange, avant de les mettre en scène.

Valérie Mréjen étudie à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy-Pontoise, elle est diplômée en 1994. Elle tourne ses premières vidéos en 1997.

Dès la fin de ses études, elle commence à éditer de manière artisanale des petits livres illustrés, aujourd’hui réunis dans un album pour enfants (Une dispute et autres embrouilles, PetitPOL, 2004). Elle publie trois textes d’inspiration biographique chez Allia : Mon grand-père (1999), suivi de L’Agrume (2001) et de Eau sauvage (2004).

Suite à des problèmes techniques  nous ne sommes pas en mesure de présenter l’installation de Romain Kronenberg. Avec nos excuses. Le Lieu.

KRONENBERG- a gragile tension

@Romain Kronenberg, A fragile tension, 2017

A FRAGILE TENSION, 2017. Installation video pour deux écrans. Le film est l’aboutissement d’un processus par étapes qui avait d’abord consisté dans la réalisation de deux oeuvres indépendants. Imaginée en diptyque, l’oeuvre met côte à côte deux situations et deux territoires en tant que le contre-champ l’un de l’autre, et surtout une enjeu commun, qui s’imagine universel: la nécessité de croire.


Benoît Chailleux.

La Loire 2016 4©Benoît Chailleux. La Loire, 2016

« LA LOIRE, commencé en 2009, cette série documente la rive de la Loire. Nantes s’est formée le long de cette rivière et son port a longtemps été la principale raison de son développement. Le port était animé par les chargements et de déchargements des navires et par les chantiers navals jusque dans les années 80. Maintenant, les bateaux avec des tirants d’eau plus importants doivent accoster à St Nazaire, plus en aval. 

Aujourd’hui, ces lieux n’ont pas la fonction pour laquelle ils ont été construits: ils sont devenus des espaces résiduels bien qu’ils soient le cœur de la ville. Mon but dans cette série photographique est de révéler l’atmosphère que l’eau donne à ces territoires linéaires altérés. »

Né en 1973 a grandi dans la banlieue nantaise. Il a utilisé la photographie comme outil d’analyse de l’espace urbain durant ses études d’architecture. Il s’intéresse aux lieux en mutation, l’étalement urbain et les espaces résiduels qu’il génère.

Il travaille dans une agence d’architecture mais la majorité de ses sujets photographiés sont les espaces construits sans architecte et les lieux conçus pour la voiture. Son but est moins de mettre en lumière les aberrations de l’aménagement urbain que de révéler l’atmosphère d’un lieu.

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