© Christopher Taylor, Steinholt, Foxhunter, Vídirhóll, Hólsfjöll 2015.
Du 13 Mars au 30 Mai 2021
Ouverture partielle de l’exposition le Samedi 13 Mars 2021
Visite virtuelle et interview de l’artiste à suivre sur cette page
Visites sur réservation et par petits groupes limités à cinq personnes. Une proposition réservée aux professionnels et aux partenaires du Lieu. Les visites sont possibles sur réservation du mardi au vendredi entre 14h et 17h. Réservations à : contact@galerielelieu.com
VISITE VIRTUELLE
Pour tous ceux qui n’ont pas encore pu découvrir l’exposition en cours « Steinholt, Une histoire de l’origine des noms » par Christopher Taylor, nous sommes heureux de vous proposer une visite virtuelle et interview de l’artiste. Cette vidéo vous offre un voyage au cœur du travail de Christopher, dans les paysages rudes et fascinants de l’Islande. Pour une meilleure immersion, installez-vous confortablement et utilisez un casque audio. Pour afficher les sous-titres français, appuyez sur la touche « C » de votre clavier lorsque la vidéo est lancée.
Christopher Taylor né en 1958 à Skegness, en Angleterre. Il est représenté par la galerie Camera Obscura.
La dernière série photographique de Christopher Taylor remonte l’histoire familiale de son épouse. L’occasion d’explorer les liens qui unissent les générations et la marque du temps sur les paysages. Ce projet photographique a vu le jour d’une façon imprévue. Sa femme, Álfheiður, a revisité Þórshöfn, le village de son père dans l’extrême nord-est de l’Islande.
Álfheiður avait envie de revoir la maison où ses grands-parents avaient vécu. Le propriétaire, un célibataire âgé nommé Agnar, ouvrit la porte et l’invita à prendre un café. En fermant les yeux, elle imagina la cuisine comme celle d’il y avait 40 ans, avec ses odeurs – un mélange de café, de poisson séché et de fumée – comme si rien n’avait bougé. Le respect de la mémoire est le fil conducteur qui relie les événements qui précédent ces photographies.
En cinq ans, la série a pris progressivement forme à la lumière des histoires des ancêtres de sa femme, qui ont sillonné la région à la recherche de travail ou d’un endroit pour vivre. Il a retracé leurs mouvements, en voyageant souvent seul à pied dans le paysage. Les photographies ne sont pas destinées à être documentaires. Le but est d’évoquer un point de vue personnel sur la valeur de la mémoire, l’esprit du lieu et de donner libre cours aux émotions qu’il a ressenties en explorant cette région austère et belle.
Christopher a, pour cette série, travaillé avec son appareil Rolleiflex, en format 6×6 noir et blanc. A son retour en France, il a ainsi développé tous les films réalisés en Islande, dans l’obscurité de son laboratoire. Pour lui, ce travail de développement et de tirage est comme celui d’un écrivain qui relirait ses récits de voyage. Il ne se souvient pas constamment de ses images, mais ces temps passés seul dans son laboratoire lui permettent de revivre ses voyages.
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Vues de l’exposition « Steinholt » par Christopher Taylor
