edito
Nous avons coutume de dire que le temps passe mais ne vaudrait-il pas plutôt dire : je passe dans le temps ? Celui-ci se compte et se mesure à travers une échelle universelle, celle de la rotation autour du soleil. Humains, nous sommes inscrits dans ce temps qui continu de défiler, avec ou sans nous. Comment le figer ? Comment étreindre sa matérialité, attraper sa lumière et ses histoires ?
Le cycle des lucioles dévoile les photographes tels des vagabonds ; les vagabonds des astres et des déserts. Ils traversent, se dédoublent, s’abandonnent face à l’absence et se questionnent dans les errances. Ils figent une vie, une journée, dans leur verticalité ou leur positionnement face à la lune ; s’inscrivent dans cette spirale évolutive et creusent la matière pour lui donner un envol, retenir sa trajectoire.
Pour cette nouvelle édition des Rencontres Photographiques, la notion de cycle est un astre autour duquel se déploient les réflexions artistiques qui ont toujours interrogé la substance même du vivant et de ce qui l’entoure.
Denis Roche, photographe et écrivain se questionne et écrit :
« Les lucioles disparaissent peu à peu, cantonnées dans quelques réduits de nature. Mais tandis que ces charmants animaux lumineux se font rares, nous, photophores, prenons le relais. La fabrication des photos ne laisse rien dans l’ombre, et surtout pas l’instant de folie pure qu’abrite le déclenchement de la photo. »
Mêlant histoires familiales et expérimentations photographiques, ces récits s’enchevêtrent tel le mouvement des lucioles au crépuscule. Dans un tourbillon où l’avenir devient de plus en plus insaississable, les visions de ces êtres, nous éclairant de leurs sensibilités singulières, se dévoilent pour nous laisser appréhender la matérialité de leurs pensées, de leurs ressentis ou de leurs expériences. Explorant les possibles de la photographie, c’est de sa physique pure que les lucioles font jaillir leurs lumières.
Émilie Teulon
Commissaire des expositions pour les 26èmes Rencontres Photographiques
Directrice artistique et responsable de la pédagogie, Le Lieu


Le cycle des lucioles
10 octobre – 14 décembre 2025
Vernissage – vendredi 10 octobre à 18h30
Galerie du Faouëdic
Bus Tour – samedi 11 octobre, de 9h45 à 19h
visite collective des expositions, rencontre avec les artistes
Gratuit, sur réservation (tel. ou mail.)
Galerie du Faouëdic
Julien Mignot, Temps présent
Thomas Paquet, La flamme d’une chandelle
Marc-Antoine Garnier, Le bleu du ciel
Lise Dua, A l’épreuve du temps
Médiathèque François Mitterrand
Vasil Tasevski, Surfaces sensibles
Théâtre de Lorient – Salle Marie Dorval
Vasil Tasevski, Mémoire d’un vol
Galerie la Rotonde
Lynn S.K., Ana, Ntiya, Houma / Je, Tu, Elles
Galerie Pierre Tal Coat
Mouna Saboni, La mémoire comme des vagues
Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Lorient
Juliette Parisot, Celle qui reste
APARTÉS
• Performance : Mémoire d’un vol de Vasil Tasevski, le samedi 11 octobre à 18h – Théâtre de Lorient / Studio
• Conférence de Caroline Bach : La photographie de famille, le samedi 25 octobre à 17h – Galerie du Faouëdic / Salle Simone Le Port
• Atelier Les Mots du Clic autour de l’exposition de Vasil Tasevski, le mardi 21 octobre à 15h et le mardi 28 octobre à 15h Médiathèque François Mitterrand
• Atelier portrait sur plaque de verre avec Laura Aubrée, le dimanche 2 novembre à partir de 14h – lieu à venir
• Atelier d’écriture : Vagabondage, animé par Encre an Oriant,
le samedi 8 novembre de 10h15 à 13h – Médiathèque François Mitterrand
• Club lecture : Le corps en mouvement, le samedi 15 novembre de 10h30 à 12h30 – Médiathèque François Mitterrand
• Projection : Les échappées, un film documentaire de Katia Jarjura, le mercredi 26 novembre à 17h30 – Médiathèque François Mitterrand
• Ateliers autour du chimigramme avec Vasil Tasevski, deux sessions le samedi 15 novembre de 15h à 16h et de 16h à 17h (LSF) – Médiathèque François Mitterrand, le Kiosque
• Atelier de pratique artistique : Silhouettes, le mercredi 19 novembre à 15h – Médiathèque François Mitterrand
• Atelier autour du chimigramme avec Vasil Tasevski, le jeudi 20 novembre de 17h30 à 18h30 – Théâtre de Lorient
• Atelier : Herbiers inversés, les plantes en négatif couleur avec Vasil Tasevski, le vendredi 21 novembre de 16h à 18h – Théâtre de Lorient
• Atelier autour du transfert Polaroïd avec Coline Jourdan, le samedi 29 novembre, de 10h à 17h – lieu à venir
• Atelier : Le positif direct à la chambre photo avec Vasil Tasevski, le mercredi 3 décembre de 11h à 14h – Théâtre de Lorient
VISITES COMMENTÉES
Galerie du Faouëdic
Samedi 11 octobre, 16h – en présence des artistes
Mercredi 29 octobre, 12h30
Samedi 8 novembre, 14h30 – accessible aux personnes non-voyantes et malvoyantes
Samedi 8 novembre, 17h – visite en Langue des signes française
Samedi 15 novembre, 15h
Dimanche 14 décembre, 15h
Médiathèque François Mitterrand
Samedi 11 octobre, 15h – en présence de l’artiste
Mardi 21 octobre, 15h
Mardi 28 octobre, 15h – visite en Langue des signes française
EESAB – site de Lorient
Samedi 11 octobre, 14h – en présence de l’artiste
Samedi 18 octobre, 14h30
Samedi 15 novembre, 14h30
Galerie La Rotonde
Samedi 11 octobre, 11h30 – en présence de l’artiste
Jeudi 30 octobre, 17h30
Galerie Pierre Tal Coat
Samedi 11 octobre, 10h15 – en présence de l’artiste
Samedi 8 novembre, 16h – en présence de l’artiste
PROGRAMMATION

Marc-Antoine Garnier
Le bleu du ciel
En tant que photographe et plasticien, Marc-Antoine Garnier s’attache à «déconstruire» et «reconstruire» la photographie à travers une spatialisation de ce médium traditionnellement bidimensionnel. Il donne littéralement corps à ses images, prenant alors comme sujets le ciel, la mer, les roches ou encore la végétation. Ses photographies sont autant d’objets questionnant la nature même de l’image tout en nous faisant voyager à travers la grâce de phénomènes naturels tels que l’évanescence des nuages ou la puissance des vagues, mettant en exergue leur état changeant. Marc-Antoine Garnier explore les frontières entre sculpture et photographie à travers une réflexion sur les formes de mise en espace et les manières d’investir les lieux d’exposition. L’artiste s’attache à montrer comment l’image, par sa matérialité et le rapport qu’elle entretient avec son support, ouvre des voies de compréhension de notre relation au temps et à l’espace. Dans Colonnes, Marc-Antoine Garnier cherche à troubler la perception de ce qui nous fait face à travers la manipulation de ces images de ciels.
Né à Fougères en 1989, Marc-Antoine Garnier vit et travaille à Rouen. Il est représenté par la Galerie Bacqueville.
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Galerie du Faouëdic
𖡡 Place de l’Hôtel de ville, 56100 Lorient
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Fermée les jours fériés

Julien Mignot
Temps présent
La photographie est par essence instantanée. Que se passe-t-il lorsqu’on l’ampute sciemment de sa fonction de figer le réel ? C’est ce que Julien Mignot a découvert en voulant scruter de près cette ligne d’horizon qui n’a de cesse de s’échapper, en tournant volontairement le dos aux paysages normands. C’est la mémoire du temps qui réside dans ses images. Elle s’installe tout au long de la journée, petit à petit, elle s’alite doucement en traversant la chambre photographique et recueille la somme de tout ce qui a existé. Comme nous ne sommes pas hypermnésiques, nous ne nous rappelons pas non plus tous les détails qui constituent notre journée. Pour ne pas sombrer dans la folie, nous nous souvenons des instants les plus marquants et d’une vague idée de l’ensemble de ceux-ci et de tous les autres que nous avons déjà oubliés. De la même manière, photographier un même cadre du lever au coucher du soleil en une seule image, dépouillée de tout élément figuratif, en donnant à chaque instant la même importance, finit par lisser tous les détails. Chaque photographie devient ainsi la mémoire unique du jour unique qui vient de s’achever.
Né en 1981, Julien Mignot vit et travaille à Paris. Il est représenté par la Galerie Esther Woerdehoff.
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Galerie du Faouëdic
𖡡 Place de l’Hôtel de ville, 56100 Lorient
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Fermée les jours fériés

Thomas Paquet
La flamme d’une chandelle
Depuis une dizaine d’années, Thomas Paquet explore les caractéristiques fondamentales de la photographie, en se concentrant sur la lumière, l’espace et le temps. Il a abandonné la plupart des outils industriels de fabrication des images, faisant de l’expérimentation le cœur de sa pratique artistique. Il invente, construit et met au point des dispositifs optiques, physiques ou chimiques pour chaque projet. Thomas Paquet aborde la photographie de manière directe et pratique, en partant de la matière et du geste, en résistance à la banalisation du numérique. Les procédés historiques sont au centre de son processus de création. Ses œuvres, entre préméditation et hasard, possèdent une dimension plastique qui explore les possibilités et les limites du médium photographique. Elles brouillent les frontières entre matérialité et abstraction, esquissant une réflexion sur le réenchantement des imaginaires et la tangibilité d’une expérience sensible. Son approche empirique ouvre la voie à une connaissance poétique de notre univers. Avec ses séries Horizons, L’ombre des heures, De la chambre noire et L’observatoire, l’artiste nous invite à une divagation propice à la méditation.
Artiste franco-canadien né en 1979, Thomas Paquet vit et travaille à Paris. Il est représenté par la Galerie Thierry Bigaignon.
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Galerie du Faouëdic
𖡡 Place de l’Hôtel de ville, 56100 Lorient
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Fermée les jours fériés

Lise Dua
A l’épreuve du temps
Lise Dua s’intéresse à ce qui fait famille, à la petite échelle des humains comme à la grande échelle des vivants. C’est souvent sur des détails, photographiés ou prélevés dans des images d’archives, qu’elle tente de faire lumière. Le travail de l’artiste se déploie sur une temporalité longue qui oscille entre plusieurs points de vue et différentes époques. Une place importante est laissée à l’expression de l’inconscient, qui devient le révélateur de forces invisibles à l’œuvre. Les Loyautés propose une relecture des photographies qui composent nos albums de famille. À partir de ses propres albums, comme ceux de familles inconnues, Lise Dua part à la recherche de gestes, qu’elle isole pour recomposer de nouvelles images. Dans un jeu d’allers-retours entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie au-delà des années. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial. Parfois, des photographies solitaires condensent en elles seules l’inconscient de nos relations familiales. La photographie a su saisir, à ce moment-là, l’apparition de nos loyautés, pactes scellés d’un individu à un autre ou renoncement des corps à exprimer leur individualité.
Née en 1989 à Chambéry, Lisa Dua vit et travaille à Rennes.
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Galerie du Faouëdic
𖡡 Place de l’Hôtel de ville, 56100 Lorient
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Fermée les jours fériés

Vasil Tasevski
Surfaces sensibles
Vasil Tasevski a construit son identité artistique au fil des rencontres, des expériences et des frontières traversées. Sa recherche photographique est prolifique, il photographie sans cesse, non pour figer l’instant mais pour en exprimer l’intensité. Curieux, il s’intéresse autant aux procédés anciens qu’aux nouvelles technologies, invitant de nouveaux outils photographiques pour développer sa recherche. Ses images témoignent avant tout d’une intime quête de liberté. Elles donnent à voir la trajectoire mouvante d’un être qui récolte les sensations comme des pierres précieuses et dessinent une cartographie où l’errance est synonyme d’émancipation et de recommencement. Surfaces sensibles dévoile les différentes étapes du processus de création de l’artiste, en explorant divers procédés : projections, impressions sur négatifs, jeux de lumière, de grain et de matière. Surfaces sensibles est une variation visuelle, un cheminement où chaque image devient trace d’un passage, fragment d’un récit. Le corps et l’errance sont au cœur de cette exploration, abordés à travers une approche technique et poétique. L’exposition se découvre comme une traversée, entre perception du réel et résonance intérieure, entre maîtrise du geste et heureux accidents.
Né en 1984 en Macédoine, Vasil Tasevski vit et travaille à Lorient.
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Médiathèque François Mitterrand
𖡡 4 place François Mitterrand, 56100 Lorient
Lundi 13h-19h
mardi, mercredi et vendredi 10h-19h
samedi 10h-18h.
Fermée les jeudis et les jours fériés

Vasil Tasevski
Mémoire d’un vol
Mémoire d’un vol est une performance immersive et une exposition photographique mêlant danse, photographie, musique et expérimentation. Vasil Tasevski y développe en direct un grand tirage photographique, dans un geste chorégraphique qui interroge le mouvement et sa trace, la relation entre l’humain et son environnement. Cette performance devient une œuvre à part entière ; indissociable de son processus de création, elle est un laboratoire vivant où se crée une image sous les yeux du public. Fragments, bribes, surgissements, les images qui découlent de cette expérience sont hybrides et mêlent le travail de la couleur, l’exploration chimique, le dessin, la prise de vue argentique, donnant à voir des paysages abstraits, singuliers, où les espaces urbains et naturels s’enchevêtrent et se transforment. Mémoire d’un vol est une invitation à voir autrement, transformant l’espace d’exposition en terrain d’expérimentation, en un lieu où le vivant s’exprime par la superposition des images et la réinvention des formes.
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Théâtre de Lorient – Salle Marie Dorval
𖡡 Parvis du Grand Théâtre – 56100 Lorient
Du mercredi au vendredi : 13h30 – 17h30 & les soirs de spectacle
Fermé les jours fériés

Juliette Parisot
Celle qui reste
À l’automne 2020, Juliette Parisot perd sa mère et sa fille de six jours en l’espace de deux mois, des suites de deux erreurs médicales. Ces événements bouleversent profondément sa pratique artistique, l’amenant à explorer des sensations universelles liées à l’absence et au manque. Celle qui reste est l’histoire d’une résilience dont Juliette Parisot nous invite à explorer les étapes. Dans un laboratoire évolutif mêlant photographie, collage et vidéo, l’artiste met en scène l’absence à travers des gestes universels et l’usage d’objets symboliques appartenant à ses proches disparus. Peu à peu, son travail s’ouvre vers une réflexion sur la transmission, où ces objets — vêtements, foulards, langes — deviennent des témoins de l’absence, des supports de mémoire au creux desquels se dessine le spectre d’une image fantôme. La couverture de survie s’intègre à sa démarche comme un matériau à la fois protecteur et fragile : par ses reflets et ses qualités plastiques, elle établit un dialogue entre l’intime et l’universel, entre la matérialité des souvenirs et leur possible effacement.
Cette exposition est co-produite avec le Centre Claude Cahun à Nantes et le Graph CMI à Carcassonne, membres du réseau Diagonal.
Née en 1986, Juliette Parisot vit et travaille entre Paris et Lyon.
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Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – Site de Lorient
𖡡 1 avenue de Kergroise, 56100 Lorient
du lundi au vendredi de 13h à 20h
le samedi de 14h à 18h
Fermeture les dimanches, les jours fériés et du 28 octobre au 5 novembre.

Mouna Saboni
La mémoire comme des vagues
Mouna Saboni explore l’union de la photographie et de la poésie, non comme une illustration mutuelle, mais comme une fusion des formes d’expression. Inspirée par son héritage franco-marocain, son travail aborde la traversée, l’ancrage, le manque et la féminité, cherchant à réunir ce qui semble divisé. Elle associe l’écriture et l’image dans un dialogue où la calligraphie s’inscrit directement sur les photographies, gravant les mots dans la matière du papier. Ce geste, à la fois visuel et tactile, donne naissance à une mémoire sensible où le texte et l’image se confondent. Son œuvre prend une dimension archéologique lorsqu’elle chine et réinterprète des photographies anciennes, leur redonnant une présence à travers le temps. Dans Ceux que nos yeux cherchent, les mots en arabe et en français se superposent aux images, parfois recouvertes de peinture, révélant par accident des fragments du passé. Cette approche plastique et poétique fait de l’image un matériau vivant, capable de relier les mémoires et les sensibilités. Traverser est peut-être l’histoire d’une même quête, celle d’établir un pont intime entre deux rives méditerranéennes pour mieux s’ancrer quelque part.
Artiste franco-marocaine, Mouna Saboni est née en 1987. Elle vit et travaille à Rennes.
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Artothèque – Galerie P. Tal-Coat
𖡡 Centre socio-culturel, 15 rue Gabriel Péri , 56700 Hennebont
mardi 14h-18h
mercredi 10h-12h/14h-18h
vendredi 14h-18h30
samedi 10h-12h/14h-17h
Fermée les jours fériés

Lynn S.K.
Ana, Ntiya, Houma
Je, Tu, Elles
Née Selma en Algérie, puis renommée Adeline à 9 ans en France, c’est à 18 ans que Lynn S.K. se choisit ce pseudonyme, comme pour faire concilier plusieurs identités, pour plier le réel à son propre récit. Son travail mêle photographie, texte, histoire personnelle et mémoire collective, oscillant entre documentaire et fiction, réel et onirisme. En naviguant entre les deux rives de la Méditerranée, Lynn S.K. s’adresse à celles et ceux qui vivent l’entre-deux, héritiers de mémoires migratoires. Depuis son retour en Algérie en 2014, après 17 ans d’absence, Lynn S.K. renoue avec ses origines et se laisse traverser par la condition féminine dans l’Algérie contemporaine. Dans la série Je, tu, elles, l’artiste questionne les représentations féminines au-delà des récits dominants, endossant les vêtements de ses tantes, de ses grand-mères ou de femmes imaginées, tour à tour voilée ou dévoilée, en tenue kabyle ou touareg comme pour rejouer sa propre fiction identitaire. Lynn S.K. propose un récit fragmenté et incarné, où chaque image devient un espace de résistance, une tentative de réconciliation entre héritage, regard et réinvention de soi.
Née en 1987 en Algérie, Lynn S.K. vit et travaille à Paris.
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Galerie La Rotonde
𖡡 Place de l’hôtel de ville, 1 rue Louis Aragon, 56 600, Lanester
Lundi, mardi, mercredi et vendredi 8h30 – 12h00 / 13h30 – 17h00
Jeudi 10h00 – 12h00 et 13h30 – 17h30
Samedi 9h – 11h30
Fermée les jours fériés
Les Rencontres off
Cette année encore, le festival s’ouvre, se déploie et se prolonge hors de son cœur initial. Pour cette nouvelle édition, six structures du territoire rejoignent les Rencontres Photographiques, enrichissant la programmation d’un parcours off qui vient tisser d’autres liens avec le thème de cette année : le cycle du temps et de la lumière, les traversées intimes et cosmiques.
Dans cette exploration du temps vécu, ressenti, transformé, les expositions proposées par ces structures fonctionnent comme des éclats : autant de perspectives sensibles, de gestes plastiques, de récits suspendus qui répondent à l’invitation lancée par le festival. Ici, le «hors-champ» n’est pas en marge : il amplifie, nuance, décentre. Il trace une cartographie parallèle, celle de regards multiples, d’expérimentations singulières et de pratiques artistiques enracinées dans le territoire.
Ces six lieux sont des échos, des espaces où le temps ne s’impose pas comme une ligne droite, mais comme un mouvement souple, parfois cyclique, parfois fragmentaire. Ils accueillent des artistes qui questionnent le visible et l’invisible, le fugace et le permanent, l’intime et le collectif, à travers des formes souvent hybrides, entre photographie, installation et expérimentation.

Atelier Marcelin
Aux heures suspendues
Mathilde Geldhof • Fanny Gicquel • Jeanne Tresvaux du Fraval
8 – 16 novembre
Vernissage le 7 novembre à 19h
𖡡 11 rue Marcelin Berthelot, Lorient
Horaires : tous les jours de 15h à 18h30
(sur RDV le 13 et 14 nov.)
Contact : atelier.marcelin[at]yahoo.com

Improbable Jardin
mais les orages
Julie AYBES
10 octobre – 15 novembre
Finissage & rencontre le 15 novembre à 15h
𖡡 26, rue Maréchal Foch, Lorient
Horaires : du mercredi au samedi de 11h à 18h30

Fracas
Max. Echos : Parallaxes
JulES SEVERAC
10 octobre – 29 novembre
Vernissage le 17 octobre à 18h
𖡡 11, rue Auguste Nayel, Lorient
Horaires : du mardi au samedi de 10h30 à 19h
le jeudi de 14h30 à 19h

BAAM
La résonance des cycles
Etienne Godier • Marie Soriano • Vasil Tasevski • Julien Kerno • Dav knight / The Mystik bÔx • Vincent de Chavanes • François de l’R • Gonzalo Concha • Sébastien Ouvry
29 octobre – 22 novembre
Vernissage le 30 octobre à 19h
𖡡 26, rue Général Dubail, Lorient
Horaires : du mercredi au samedi de 11h à 19h
Contact : baam.lorient[at]gmail.com

Atelier OOooh!
Olivia de Là • Nicolas Roiret • Frédéric de la Hogue
10 octobre – 8 novembre
Vernissage le 18 octobre à 18h30
𖡡 19, rue Joseph Talvas, Lorient
Horaires : du jeudi au samedi de 15h à 19h
Contact : 06 20 88 11 09 / 06 73 60 58 24

Le Bison Ravi
Les mouches à manège
Tifenn Charles-Blin
1 octobre – 14 décembre
Vernissage le samedi 1er novembre à 18h
𖡡 51, Rue Jules le Grand, Lorient
Horaires : du mardi au samedi de 17h à 01h